Tuesday, August 28, 2007

C'est juste que j'ai pas le temps quoi

y'a vraiment la queue pour blogger
Vraiment. Dans une autre vie, celle d'homme vivant dans le péché, je disais me lever tôt.
Maintenant c'est vrai. 4h30 du mat', c'est tôt quand même. Pis maintenant il commence à faire nuit encore à cette heure-là, ça craint.
Alors ça fait des journées bizzarres. Décalées. Usantes comme c'est pas possible.
Résultat, walou sur tous les fronts, particulièrement en ce virtuel lieu de rien.
Ah si. J'ai mis à jours les flics et les r, tout plein. J'ai vu la mer. J'ai songé à faire. Bientôt je vais.

Willie Dixon, les jeunes. Il s'est pas pris les couilles dans la porte. C'était à l'American Folk Blues Festival 63, l'année d'après de.

Willie Dixon - Crazy for my baby

When ? What ?
I don't have time, I can't find the time to, it's just insane how incapable I am to act.
My days are long and strange since they now really begin even before dawn.
So I don't do much. Ok, I did a few things recently. I was called the groom. I went to seas and carnavals. I saw friends from many places. I even saw Barking.
I'll be more consistently back.
In the meantime, listen to the wise Willie Dixon, he knows shit.

Thursday, July 19, 2007

July in London





La question existentielle du moment : le camion à glaces de notre nouveau quartier qu'il est cool joue-t-il O sole mio ou Besame mucho ?

I'm calling everybody mate. I live in Stokey. Stokey is damn cool. We just don't know yet if the ice cream man is playing O sole mio or Besame mucho. Life is good, shit.

Friday, June 22, 2007

Instants

On emmène un portugais à sa réunion, pour faire joli on passe par notre parc bien aimé et on tombe sur çadiou quel boucan
non loin,
et toujours,
toujours,
toujours, Effra
Comme disait l'autre, les anglais tu peux pas test.
Sara Tavares est le dernier exemple en date de cap-verdienne qui fait plaisir. Elle vit à Lisbonne et se balade pas mal en Europe cet été, sauf bien sûr à Londres, ou à la place on nous propose Barbara Streisand à £500. Comme disait l'autre...

Sara Tavares - Balance

Tuesday, June 12, 2007

Mais si mais si

Au début on trouve ça cheesy-chiant-nu soul de Philadelphie qu'on déjà entendue en mieux, mais en fait non.
D'une, car Kevin Michael a un nom ridicule mais une voix qui l'est vachement, vachement moins. De deux, car ce titre défonce, et que le père Lupe Fiasco (dont j'ai déjà dit tout le bien que je pensais de sa musique et de son flow et tout le mal de son nom) y fait une apparition qui sort du simple name-dropping.

Pis surtout, parce qu'il a une coupe de cheveux qui ferait pâlir de jalousie les phil spector, questlove et autres prétentieux capillaires.

Donc, résumons : au début on veut l'effacer et tant qu'à écouter un blanc qui se prend pour un noir autant se remettre à Jamie Lidell, et ensuite on se prend à aimer, et après on l'écoute en boucle.
We all want the same thing, qu'ils disent. Si c'est ça, j'achète.

La semaine dernière, ça aurait pu être mon pote le pélican de St James' Park se baladant au milieu de tous les pelousés du dimanche, telle la reine visitant ses sujets ou le général passant ses troupes en revue.
Aujourd'hui, ça serait une maison. Et en général, un boulot. Allez, un tout petit effort. Remember ? We ALL blooooody want the same thing.

Kevin Michael feat. Lupe Fiasco - We all want the same thing

I'm quite both in a hurry and in a lack of englishismed inspiration, so I'll make it short, I've got an excited mother to pick up. This tune is much, much more amazing that it sounds first, please take the time to give it a few tries before deciding it's not worth anything.
At least, give this ghuy a chance, 'cos, I mean, it would be really sad if he had grown such an impressive amount of hair for nothing. This Kevin Michael guy is the future, I tell you. I'm not really sure which one, but he's definitely part of it. Don't forget him.

Friday, May 18, 2007

Rupture et renouveau

on fait ce qu'on peut avec un téléphone

Parfois le nouveau président (excusez-moi je dois aller vomir) fait son footing, l'inspiration vous manque, et tout semble vide.

Puis vous vous retrouvez à Effra, pub à tendance jamaicaine, rapport au quartier, aux habitués et à la bouffe, avec des zicos qui ouvrent par un morceau typiquement hard-bop, laissant par là présager une bonne soirée de jaazze. Puis... le deuxième titre vire ska-jazz. Ah bon. Tant mieux, ça change un peu, pis les musiciens sont loin d'être mauvais. SAUF.

Sauf que le troisième morceau est carrément une reprise des Skatalites, et après ça ne s'arrête plus dans le ska jusqu'à un Surfin' éblouissant, batterie-basse-guitare-trompette-DEUX trombones, la folie furieuse, le groupe d'étudiants au fond de la salle danse, les vieux sourient quand ils ne peuvent pas danser, ceux qui peuvent font les deux en même temps, et le pub est rempli à craquer, je siffle en vrai et dans ma tête et je tape des mains et je tape des pieds et je tape le rythme dans ma tête aussi et je me dis que la batterie sonne bien mais pas la frime, que le guitariste a une guitare rouge cerise qui pète comme jamais et c'est bien, c'est beau, c'est la fête, merci Effra, merci Emily, merci Brixton.

Du ska par des vieux avec un public aussi varié dans une aussi bonne ambiance et pas dans une salle de concert, je pensais pas que c'était possible.

Je colle ici l'original de Surfin', interprété et composé par le susnommé Ernest Ranglin, guitariste jamaicain de son état. C'est tiré de ce qui est de loin son meilleur album, "Below the bassline". Ecoutez bien Surfin', pis essayez de vous imaginer ce que ça donne live, un peu plus rapide et skaïsé, avec une trompette et DEUX trombones (j'adore le trombone), dans un pub blindé à la race.

Ernest Ranglin - Surfin'

En bonux, sa reprise de 54-46, toute bien qu'elle est.

Ernest Ranglin - 54-46 (Was my number)

Pis comme tout ça m'a donné des idées, voici aussi mon morceau préféré de ska.

Don Drummond - Man in the street

The small and nervous man who just got elected president in my dear country depressed me a little bit in a general way. That included blogging. I knew I needed a strong kick-start to come back online, but I had no idea that this kick-start was an amazing ska-jazz gig in a Brixton pub with everything featured, the dancing crowd of students and old jamaicans, the two trombones, the tasty lamb stew, and above all, that amazing ska cover of "Surfin", a track that I like a lot.
I give you today the orignal version of Surfin', wich you'll have to admit is amazingly cool and quiet, the cover, by the same guy who composed "Surfin", of the classic reggae tune "54-46 was my number", and "Man in the street", one of the most classic among the classics of ska.

Sunday, April 29, 2007

L'Allemagne ça vous gagne

Souffrant d'une blogalgie aigüe, je vous livre brut de fonderie les Puppetmastaz, soit une bande d'allumés allemands qui trouvent malin d'arranger le muppet show à la sauce hip-hop trash. Le résultat est musicalement bien foutu et visuellement hyper classe. Je mets le clip en bonus parce que c'est beau.
Il parait qu'en concert ça déboite, les mecs viennent vraiment avec leurs marionettes et s'escriment à rester invisibles. Pareil en interview, niveau âge mental bonjour. Que du bonheur.



Puppetmastaz - Midi mighty moe

To describe Puppetmastaz is quite simple : you take Jim Henson on crack and make him meet Russel Simmons at the beginning of Def Jam. The result is that crazy band of german b-boys puppets that makes really good hip-hop.
Maybe after these sad presidential elections I'll have more brain time and will available to post more things.

Wednesday, April 11, 2007

C'est bieng

Singapour, un jour humide
Fait plaisir de revoir des copaings, avé le soleil en plus .
Aussi, c'est bien de se remettre à bosser quand on en a (un peu) perdu l'habitude.
Surtout si c'est pour se retrouver dans un endroit trop bien avec des gens trop sympas.
Bref, c'est la fête.

Les Mothers, un projet-concept du label anglais electro-brasileou mais pas que Mr Bongo, c'est des choeurs de mamans sud-africaines pas parmi les plus favorisées de la vie avec une option "remix" par des gens. Bon j'ai la flemme de chercher l'auteur du remix, mais ça pourrait être Zero 7. Peut-être. Démerdez-vous, je travaille moi.

the Mothers - Milk

Waterboys, summertime and work, but no milk
I have a job. It is great, it makes me wake up at dawn or almost. I take a bus, have a computer, folders, a scanner, and billions of tons of pages to go through and sort. And you know what ? I love it, because I love the company, what it does and what it represents. AND, above all this, the table used for meetings can be transformed into a snooker table. And ping-pong also. This morning, I saw badminton rackets hangin' out in a corner.
"The Mothers" is an ethno afro worldo electro remix project from the smart label Mr Bongo. I'm not a big fan of this album overall, but this track, oh my, this track.