Tuesday, October 31, 2006

Lé rétour

Juste je mets cette vidéo parce que je voulais pas faire un post de 12 pages la dernière fois et que vraiment elle est trop classe.

RSS opérationnel pour les flemmeux.
Bientôt je parle de l'irlande. Ou pas, ça dépend si je trouve un morceau qui va avec.

Some more Jackie
This video's too good not to be shared. RSS available, at least I think.
Soon, Ireland. Anybody got ideas for a tune ?

Wednesday, October 25, 2006

Mr Excitement !

Jackie Wilson, plus cheesy, plus chic tu meurs.
Qualifié par certains comme « le elvis noir », il avait une voix d'ange, absolument hallucinante quand il partait dans les aigus, même si c'était pas un contre-ténor non plus.

Ses chansons traitent à peu près toutes de la même chose, les femmes, l'amour, et les femmes et l'amour. Aussi bien en mode polka hardcore que slow qui frotte, Jackie assure.

Sa marque de fabrique, orchestre à cordes ou cuivres, choeur féminin derrière et grands départs dans les aigus, est à la fin des années 50, au début de sa carrière, très courue. Bon, c'est sûr que maintenant, même Calogero n'oserait pas. N'empêche, ça avait de la gueule. Petit exemple avec "Lonely Teardrops" :

Merci à Monkeyfunk pour la découverte.

Pour plus d'infos sur le bonhomme, voir allmusic ou ce site, où on croit entendre les violons tellement il est fait façon 1995...

Si vient l'envie d'acheter des disques, attention, il a pondu beaucoup de trucs très moyens, il est donc recommandé de faire dans le best of.

Au programme, un titre plutôt swingant, "Reet Petite", son premier tube, co-écrit avec un certain Berry Gordy, futur fondateur de Motown Records... et un autre plutôt loooove.

Jackie Wilson – A woman, a lover, a friend

Jackie Wilson – Reet petite

Jackie Wilson, the not famous enough black elvis

Incredible dancing skills, voice difficult to match, Jackie Wilson had everything. Elvis Presley was a true fan, and a close friend.

Jackie's songs are somewhere between the cheesy and the rocking, it depends on which you listen to. It's at a crossover, both as a musical type and for its time, between genuine original rythm & blues and pop.

The lyrics are, of course, incredibly smart and original, but you had already guessed this.

If you like big violins, women's chorus, splendid voice capable of incredible high-pitchs and bananas, Jackie's the man, Jackie's your man.

Tuesday, October 24, 2006

Y'a des jours comme ça

"merde, la peinture" - shoreditch, Oct. 2006

Parce que la machine à laver, qui est arrivée, ne rentre pas où elle devrait rentrer ; parce que l'achtemeleu me les brise menu ; parce que les ordinateurs qui parlent dans les téléphones à la place des gens, surtout en anglais, ne savent pas ce qu'est la compassion ; parce que tout simplement il y a des jours où vaut mieux rester couché, je vous présente Fisto, rappeur de Saint-Etienne, et son groupe, sitôt formé sitôt séparé, la Cinquième Kolonne. Un album en 2003, « Derrière nos feuilles blanches », équilibré, ni cliché ni chiqué, et puis s'en va.

« Juste un loser », c'est du rap au 30e degré et la phase la plus puissante du hip-hop du 21e siècle, « Mon salaire du labeur / Un café sur une aire d'autoroute et un jambon-beurre ». S'ils avaient réalisé un clip, j'y aurais bien vu Pierre Richard.

Peu de temps après la sortie de cet album, Fisto se retrouve, avec une version légèrement modifiée (et moins bien) de « Juste un loser » à côté de choses assez nulles sur une compilation estampillée skyrock, « Max de 109 ».
(On notera le fin jeu de mots façon texto qui rend fidèlement hommage au métier de chef de produit en maisons de disques)

Cela devait éventuellement déboucher pour lui sur un album. Trois ans plus tard, on est toujours dans l'éventualité.


A écouter sur l'album, « Identité » et « Le chant de kaly » (avec un sample de Waldemar Bastos, à venir).

La Cinquième Kolonne - Juste un loser


I fuck up, therefore I am

The washing machine doesn't fit inside the kitchen. HTML still looks like sanskrit for me. I have a debit card but no pin and all I can do about is talk to a pre-recorded voice. Sometimes you just feel that everything would be better if you didn't make a single movement.

The song featured today is a little bit about that, but is more generally speaking about a way of life, aka « la lose » in franco-english. Everything you try to do has a bad ending, you're ridiculous whatever you do... It's a bit as if murphy's law had been integrated as a physical law. This is what this song is about.


La Cinquième Kolonne was an « underground » french hip-hop band from the very centre of france, the most depressing average-sized french city I've ever seen, Saint-Etienne. Close to nothing except mountains, economically dead, climatically cold and grey.
They could have made a hit with this song, it will just be mine, and yours, I hope.

Monday, October 23, 2006

Le temps, c'est de l'argent (pas gagné), et ça donne du temps (pour dépenser de l'argent)


Avoir le temps du non-emploi ici, c'est comme partout ailleurs, ça permet de faire en semaine ce que font les autres le week-end, par millions. C'est particulièrement bieng pour les lieux nouveaux et éphémères comme la Battersea Power Station, monumentale ex-centrale électrique appelée à devenir un truc tout nouveau tout beau, façon Tate Modern sauf que non, pour les J.O. de 2012. Pour l'instant, il ne reste que les murs, à l'intérieur c'est tout vide. Alors pour marquer le coup, ils ouvrent l'endroit au public un petit mois, organisent une petite expo dedans, et après zou ils se mettent au boulot.

Comme les anglais n'ont pas le balai dans le cul que la légende leur prête, ils vous passent un vélo, parce que le site est grand, et même si on aime bien marcher, parfois on aime bien ne pas. Surtout si on adore faire du vélo mais qu'on n'ose pas dans ce pays pour cause de tout-est-à-l'envers-je-vais-mourir.


On fait donc des tours. C'est vraiment très très grand (on peut mettre la cathédrale St Paul dedans) et très très haut (les cheminées font deux fois la taille de la colonne de ce blaireau de Nelson).

Ceci servant de prétexte à cela, premier post musique avec le Trio Amestoy, trio tuba-accordéon-guitare toulousain. Je les verrais bien jouer leur musique toute douce, assis sur des chaises dans cet immense batiment, tranquilles, l'air de rien. Le trio Amestoy, c'est une musique des débuts d'été, "une musique populaire et pas faite au marteau, comme lécher la mer sans qu'elle éclabousse au visage".

Deux morceaux c'est cadeau, mais si vous aimez, vraiment, achetez, tout le disque est beau comme ça.

"Le Fil" est paru en 2003 sur le label Daqui

Amestoy Trio - La steppe
Amestoy Trio - Occitchernia

What it's like to be unemployed here

You get to go to very hype places like the Battersea Power Station on weekdays, which allows you not to queue and to ride a bike in the surroundings of this massive thing. You're allowed to see an empty space « so big that St Paul would fit in » (favourite sentence of the kind young people that are here to inform you with whatever they know, even if it's not necessarily true) (but it's true, St Paul fits in, I checked). You can see Modern Art (c) video installations from chinese artists. You dig it or you don't, but that's another topic. Anyway, like someone I know would say, THIS IS GREAT. I mean, really. Specially when, after a dozen mostly strange video installations, you find yourself in front of a wall covered with apples.


One thing not leading to another, I introduce to you the Amestoy Trio, an accordeon/tuba/guitar trio from Toulouse, in the south of France. I like to imagine what it would be to hear them play in this gigantic space. Such a peaceful music in such a giant-scaled building. Obvious contrast of obviously superb simple music. Enjoy, and please buy if you like these two tracks, because the rest of the album is like that.

Thursday, October 19, 2006

Si jeune et déjà ponais

J'ai donc fini par passer à l'acte, après seulement 4 ans de gestation, c'est pas si mal. Après tout, ce blog aurait pu connaître le sort de mon permis de conduire. L'auto-école m'attend toujours.

Mon changement de vi(ll)e m'a botté le cul.

Dans le désordre et sans rythme autre que celui de mes humeurs, de la musique (surtout), des photos (avec), et des histoires. Londres c'est une ville marrante, y'a plein de choses à voir.


Young and faithful

Ok. To each his own, here's mine. The move to london was the good butt-kicking thing to make me start. SO. This site will feature music, stories about music, pictures of here and there, now and then, and some of the things you can see happenning in this fascinating city, if I can translate them with a slight probability of being understood.