Friday, March 30, 2007

Nom de scène et plan marketing (involontaire)

L'Angleterre a cela de bien qu'elle regorge d'artistes, malheureusement pour moi trop souvent orientés indie-rock qui m'emmerde. Elle a cela de moins bien que, étant complètement obsédée par la célébrité et tout ce qui s'en rapproche de près ou de loin, on parle plus des frasques des artistes que de leur musique. C'est pas comme s'ils étaient les seuls au monde à le faire, mais c'est particulièrement frappant ici.

Voici donc Amy Winehouse, dont je n'avais jamais entendu parlé avant d'arriver, qui est un genre de diva soul de 23 ans, alccolique de grande envergure dotée d'une voix monstrueuse (autre chose que Joss Stone, dont finalement je trouve le dernier album pas si mauvais). Et donc, malheureusement, on parle plus d'elle pour l'avoir vue acheter une bouteille de pinard au nicolas du coin que pour sa voix sortant de l'ordinaire. Alors que pourtant, cette voix bordel, cette voix, le son très typé soul-bluesy et les textes pas piqués des vers mettent la frêle Amy loin là-haut, en orbite avec les grandes.

Comme d'hab, ça y va sur les remixes, en voici deux dont un avec le sempiternel Ghostface Killah, aka "pas un album sorti en 2006-2007 ne se fera sans moi".

Amy Winehouse - Rehab - Hot Chip remix
Amy Winehouse feat Ghostface Killah - You know I'm no good

One of the bad english habits is to talk more about the celebrities' problems than the reason why they are famous. [I will agree to a certain extent that most of the time, there is no real reason for these people to be famous, but still]
Amy Winehouse, gifted with an incredibly deep voice, is then above all famous for being an alcoholic. I'll guess that the song "Rehab", from her last and much acclaimed album, "Back to black", is about that. The remix by Hot Chip adds a lightweight tone that wasn't there in the original version. The one with Ghostface Killah is... come on, you're used to the good ol' Ghostface now, aren't you ?

Tuesday, March 27, 2007

Merci Alain, merci Bruno, merci Chantal, merci Dominique

Quelqu'un est arrivé ici en googlant "pigeon bourré".
Merci, vraiment. Merci.

De plus, j'ai découvert qu'un des trois portables en ma possession a une fonction "SOS" en morse. Oui oui. La ridiculissime lampe sise à côté de l'objectif, tout juste bonne à éclairer un crayon à une distance de 1 m, a une fonction SOS. Je me demande à quoi pensait l'ingénieur de chez sony qui a dit "tiens pis la lampe on va la programmer pour qu'elle fasse pointpointpoint traaaaaaittraaaaittraaaaaait pointpointpoint". Nan mais vraiment. C'est fou. Trois jours que j'y pense. Régulièrement, je lance le SOS histoire de me rappeler que je ne rêve pas.

Sinon, ici il se passe ça

Tuesday, March 20, 2007

Encore plus de tatats

Non seulement j'arrivais pas à me faire à l'idée de ne pas mettre cet hénaurmissime remix de biggie, mais en plus c'est genre les 10 ans de sa mort, donc merde, on fait comme tout le monde, biggie tu nous manques, la bise à tupac.
Sonnez hautbois, résonnez trompettes. Dégainez les grosses guitares bien saturées. Ce titre démontre comment il est possible de faire une mitraillette crachant des enclumes, pourquoi les paquebots flottent. C'est un peu comme si on avait viré Joan Jett sur "I love rock'n'roll" et mis Biggie à la place. C'est du très très lourd, et c'est comme ça qu'on l'aime.

Notorious B.I.G. - Party & bullshit - Ratatat remix

I tried. Shit, I tried. No more than two of these great Ratatat remixes. I can't, that one is really smokin' good. Biggie in rock'n'roll guitar wonderland. Everything but what one could have expect from him.

Saturday, March 17, 2007

A la page, point conne

le studio mobile de ratatat
C'est officiel, je ne suis plus au jus. Enfin, plus tellement.
J'ai écouté le nouveau Feist et je peux dire que c'est aussi chiant que d'habitude, même si elle a toujours une belle voix.
J'ai aussi écouté le Joss Stone et bon non quoi, même si Lauryn Hill nininin. Les Justice sont toujours aussi bons quand il s'agit de faire à la manière de (au choix, dafponk, jackson 5, etc.).
Mais Ratatat, j'étais complètement passé à côté.
Ratatat, c'était genre du rock vaguement teinté d'électro. Puis récemment, ils se sont mis à injecter de savantes doses de hip-hop dans leur sauce. Et là, ils sortent une (deuxième) mixtape, avec dedans des remixes de grands ou pas morceaux de hip-hop.
Cinq ont déjà leaké un peu partout, et parmi ceux-là, j'en poste généreusement deux aujourdhui, parce que c'est simple, ils tabassent.
Au point que j'ai même pas envie d'écouter les originaux.
Ratatat, donc.

Memphis Bleek - Alright - Ratatat remix

Beanie Sigel & Jay-Z - Glock Nines - Ratatat remix

PS : plus tout plein d'updates à suivre cette semaine, les tempêtes de neige prévues aidant

Not *that* aware
I was supposed to know what's happening, why, and who's responsible for it. Dance on the razorblade's edge of fame back on track, fame to be and fame fading.
I'm afraid I'm not anymore. I mean, not that much. I still catch some of it, but less than before.
For example, I missed the landing of the Ratatat spaceship in the holy land of amazing remixes. Rock-electro-ish guys, getting engaged with hip-hop superstars (or not : they remixed Young Buck, Biggie, Kanye West and Jay-Z as well as Memphis Bleek, a star-to-be that never took off).
Over-saturated organs, layers of piano, industrial guitar riffs, you name it, they added it.
The result is this incredibly catchy blend of electro, rock and hip-hop that you can only get in remixes. The interesting thing is, it enhances the flow of the rappers by removing or modifying the most obvious and classic hip-hop elements of the tracks. Oh, shit, this might be the very definition of a remix. Dunno. Anyway, this is good stuff, enjoy it while it lasts.

Wednesday, March 07, 2007

Lé rétour

KLM ?
Pas facile facile.
Donc, petits scarabés, quelques leçons de cette odyssée extrême-orientale.

1) KLM. Jamais, sous aucun prétexte, ne faire un vol long courrier sur KLM.

2) Ne jamais décider d'essayer de sauver le citronnier mourant d'une banquière en instance d'exil. Déjà, on peut jamais faire confiance à une banquière. Donc encore moins à son citronnier. On s'était même cassé le cul pour lui trouver une belle soucoupe et lui il a mourru. Ingrat, va.

3) Ne jamais ignorer les mises en garde de type « attention, ça c'est fort ». Même si en trois semaines j'avais bien gagné 5 ou 6 dan en résistance aux épices, j'étais pas de taille. L'ail remixé avec de l'ail, c'est méchant. Vert pâle, genre wasabi pour femmelettes. Rien du tout.


En musique du jour, Maria de Barros. Cap-verdienne des USA, Maria de Barros fait une musique qui casse pas des briques mais bien sympathique. Et elle a tiré au moins une leçon des Etats-Unis : ne jamais oublier son avocat. Et hop, dans les notes de pochette.
Maria de Barros, je suis tombé dessus, enfin figurativement, dans un genre de Courir singapourien, alors que les deux soeurs folles en quête de la grolle idéale que je chaperonnais martyrisaient un pauvre vendeur. Je comprends toujours pas comment un disque aussi inconnu que celui-ci a pu atterrir dans la sélection d'un magasin de pompes au bout du monde, mais c'est un fantabulous prétexte pour en parler.

Maria de Barros - Riberonzinha

Ze retourn

You, yes, you, fellow traveller, eager to discover the many wonders of The Unknown and Mysterious Asia (the Real one), beware.
Never fly KLM, unless they pay you or threaten you.
Never trust a banker's lemon tree, he's just here to sell you insurance.
Even if you like chilli a lot and have become very accustomed to it, you'll always be a white man.


When two crazy sisters tell you they're just looking for a pair of running shoes, run AWAY. Or you will see how a poor shoe salesman can be tortured. Then, after the 3rd pair of shoes, you realise that, shit, you know this song, but what the hell is it doing here ?
Something extremely unlikely to be heard in Singapore in a big shoestore, not very famous cape-verdean music. Maria de Barros is a cape-verdean long settled in the USA, and her music is made of sweet classical mornas and coladeiras . The tune that was played is definitely a good one. It's, as a matter of fact, the only one I recall from her first album, Nha Mundo.